La clinique du travail
Les accompagnements « COMPOSITION »
Pourquoi agir en clinique du travail ?
La Bâtisse Aurphilìa vous accompagne dans les situations difficiles et aigües avec des programmes professionnels personnalisés : soutien psychologique, souffrance au travail, maintien motivationnel lors des réorganisations, isolement du manager, solitude du directeur, rapport conflictuel à l’autorité, épuisement professionnel, perte du désir de travail, traverser une crise personnelle/professionnelle, reprise d’activité après une période délicate, retour au travail après un arrêt de longue maladie et accompagnement des salariés dans le cadre de démarche de risques psychosociaux.
Les coachings en écologie du travail amènent les personnes à revisier leur rapport au travail. Ces accompagnements peuvent se réaliser sous différentes modalités en fonction de la demande des commanditaires : facilitation psychosociologique, coaching professionnel de soutien, coaching psychologique.
Chaque être humain arrive au travail « avec des attentes plus ou moins conscientes qui diffèrent largement en fonction de son parcours de vie, il en résulte aussi que chacun réagit de façon différente aux mêmes contraintes, un conflit interne ou externe peut parfois surgir lié à la rencontre entre un sujet, porteur d’une histoire singulière préexistante à cette rencontre, et une situation de travail dont les caractéristiques sont, pour une large part, fixées indépendamment de la volonté du sujet » C. Dejours.
Notre domaine d’intervention couvre certaines dimensions de la clinique du travail pour être au plus près des demandes émergentes des salariés au cours de leur trajectoire professionnelle : le besoin de reconnaissance, l’isolement du collaborateur, la solitude du dirigeant, les ruptures professionnelles, le chômage, le licenciement, le stress, le burn-out, la perception de harcèlement, les manifestations de la souffrance au travail, la violence et la perception d’agressivité.
Nous considérons que le travail est aussi un processus de subjectivation et quand celui-ci est empêché, le travail devient aliénant. S’accomplir dans son travail, c’est accomplir ce qu’on est selon ses talents et ses aspirations. Accomplir des tâches qui ne répondent pas à ses propres valeurs et ambitions : là est l’aliénation. En outre, ne pas pouvoir exprimer ses émotions, ressentis et perceptions dans son quotidien professionnel est un facteur de risque.
Pouvoir trouver un lieu d’écoute où donner une place à la subjectivité parfois bafouée par les contraintes extérieures c’est se donner le droit d’être en désaccord et de demander ce dont on a besoin.
Les nouveaux modes d’organisation du travail : nomadisme, management à distance, délocalisation, affectent le lien au travail. Et ne font qu’accentuer le silence autour des insatisfactions et décalages vécus. Les réorganisations internes, les plans de restructuration favorisant l’externalisation des services, la délocalisation géographique et stratégique des entreprises accentuent la perte de sens au travail.
Le champ analytique peut apporter des réponses, et ouvrir des perspectives nouvelles en cas de souffrance intérieure, de sensations d’enfermement, et de mal-être diffus. L’accompagnement thérapeutique d’inspiration analytique permet de progresser dans l’exploration de son rapport au travail, son rôle, sa place. Un dispositif de parole est créé par le praticien permettant aux affects douloureux, aux conflits de trouver une modalité d’expression. C’est la verbalisation qui en elle-même est thérapeutique, le travail qu’elle sous-tend et enfin l’interprétation éventuelle du thérapeute.
Dans ce travail clinique et professionnel, nous proposons un lieu de parole pour que la personne accompagnée puisse élaborer librement ses représentations, questionner son investissement dans la valeur travail et retrouver son pouvoir d’action dans sa vie professionnelle. La relation humaine au travail est bien sûr interrogée entre le salarié-sujet et ses activités dans une approche systémique et psycho-dynamique.